Du 22/11/2011 au 23/12/2011
Aurélien Couput construit son travail sur la base d’une iconographie provenant de documents d’archives; de sources cinématographiques et photographiques. Il s’intéresse aux images qui véhiculent un témoignage et qui sous-tendent une certaine violence. À l’aide de visuels choisis dans un registre souvent accessible et identifiable par le grand public, il met en place une grammaire visuelle qui interpelle notre perception et interroge la production des images.
Aurélie Gravelat : Mon travail met en jeu un vocabulaire dépouillé ; il s’agit peut-être de filtrer ce qui se donne à voir. Des lignes s’entremêlent, se répondent ; elles sont traces, plis, coupes. Je cherche à réduire, à retrancher, à atteindre un essentiel. Sans aucune procédure narrative. Laisser en suspens. Laisser place à un rien, à des silences. Les blancs – du papier, les réserves ou espaces en retrait – sont peut-être des possibles, des points disponibles.