Antoine Schmitt au festival de Genève. City Lights Orchestra est une symphonie visuelle ouverte pour les fenêtres de la ville ; ici, pour celles des maisons et immeubles du voisinage de la HEAD. La nuit, chaque ordinateur connecté à Internet éclaire la fenêtre de la pièce où il se trouve (chambre, cuisine, salon…) et cligne, pulse, bat, s’allume et s’éteint, chacun selon sa partition propre, mais en rythme avec tous les autres. Tous les habitants peuvent participer à n’importe quel moment : la symphonie est composée pour accepter un nombre illimité de participants et ne s’arrête jamais. Elle se recompose indéfiniment, selon une partition vivante générée à partir d’un ADN musical de départ. Vus de l’extérieur, les bâtiments forment l’orchestre : à la fois interprètes et spectateurs de la symphonie qui se joue, le temps de l’événement.