Du 6 au 8 octobre : le Festival X présente le travail de Sabrina Ratté



06/10/2023

Sabrina Ratté, artiste canadienne établie à Montréal, explore les diverses formes d'imagerie numérique. Sa pratique artistique englobe un large éventail de médiums, dont la vidéo analogique, l'animation 3D, la photographie, la gravure, la sculpture, la réalité virtuelle et l'installation. En incorporant continuellement de nouvelles techniques à son travail, elle explore des thèmes récurrents tels que l'influence de l'architecture et de l'environnement numérique sur notre perception du monde, notre relation avec les aspects virtuels de l'existence et la convergence de la technologie et du monde naturel. Son travail a été exposé dans des institutions telles que le Laforet Museum à Tokyo, le Musée des beaux-arts de Montréal, le Centre Pompidou à Paris, le Centre PHI à Montréal, le Chronus Art Center à Shanghai et le Museum of the Moving Image à New York. Elle a présenté des expositions individuelles à la Gaîté Lyrique à Paris et à Arsenal Contemporary Art à Montréal et à New York. Ses œuvres font notamment partie de la collection du Musée d'art contemporain de Montréal. Ratté a figuré sur la liste longue du Prix artistique Sobey au Canada en 2019 et a reçu le prix en 2020. Objets-monde explore l'impact de l'activité humaine sur l'environnement et la façon dont elle devient partie intégrante de notre écosystème. Grâce à la technique de la photogrammétrie, des objets abandonnés tels que des voitures et des écrans d'ordinateur sont capturés, ce qui donne lieu à un collage vidéo qui incorpore des fragments de la réalité. Ces objets sont ensuite recontextualisés dans la vidéo, apparaissant de manière disproportionnée dans des paysages lointains, ressemblant aux vestiges d'une architecture monumentale. L'absence de vie et l'ambiance lumineuse de l'œuvre créent une juxtaposition entre un sentiment d'apocalypse et de nostalgie, entre la valeur des objets et leur statut de déchets, entre une nature idéalisée et la présence durable de traces humaines. Ces vestiges de l'ère Anthropocène sont présentés dans une installation interactive créée en collaboration avec Guillaume Arseneault, accompagnée d'une bande sonore composée par Roger Tellier-Craig.