Zaven Paré est un artiste plasticien qui partage aussi son travail entre l’expérimentation et la recherche. Ancien élève des Beaux-Arts de Paris, à partir de sa maîtrise du dessin, il n’a eu de cesse d’inventer de nouvelles formes et de nouveaux supports d’expression. Du low tech au high tech, il invente avec poésie de nouveaux dispositifs, des laboratoires de robotique japonais aux faubourgs de Mumbai; de la Mata Atlantica à son atelier de Rio de Janeiro. Ses travaux sont reconnus pour être pionniers dans les domaines des nouveaux médias: de la machine art à la création d’interfaces. Il a inventé la marionnette électronique et des artefacts qui associent sa maîtrise de la mécanique, de l’optique, de la pneumatique et l’électronique. Ses œuvres sont présentes dans des collections en France, en Suisse, en Belgique, en Italie, aux États Unis et en Russie; ainsi que dans différents fonds d’archives. Ses dispositifs ont été utilisés dans les mises en scène de pièces du dramaturge français Valère Novarina (CalArts, Festival Henson, La Mama etc, Festival d’Avignon). Il a été collaborateur de chorégraphes canadiens (Marie Chouinard, Edouard Lock), pour le théâtre et le théâtre musical (Denis Marleau, Mauricio Kagel) et pour le ballet et l’opéra (Het National Ballet d’Amsterdam, Opéra Paris-Bastille). À partir de 2009, il collabore à la création du Robot Actors Project du roboticien Hiro-Shi Ishiguro, dans le Intelligent Robotics Laboratory à l’Université d’Osaka. Il a été lauréat du French American Fund for Performing Arts au California Institute for the Arts, de la Villa Kujoyama, de la Japan Society for Promotion of Science en tant que roboticien. Et, il a reçu le prix de l’Instituto Sergio Motta en Arts et technologies au Brésil; dernièrement, il a été l’invité d’honneur du festival de marionnettes de Moscou. Il est l’auteur des ouvrages L’âge d’or de la robotique Japonaise (Paris: Les Belles Lettres, 2016) et plus récemment, Le spectacle anthropomorphique, entre singes et robots (Dijon: Les presses du réel, 2021).